Comment communiquer avec mon Nouveau-Né (sans pleurs) ?

Communiquer
La communication avec le nouveau-né

Les nouveaux-nés communiquent

Ici, je vais juste aborder la communication « animale », avec le nouveau-né.


Une communication fluide est possible

On entend souvent que le nouveau-né ne peut communiquer qu’avec des pleurs, cette façon de penser, très ancrée, est totalement erronée.


À la naissance, le tout petit montre de nombreux signes avant d’en arriver à pleurer :

– tête qui bouge de gauche à droite (faim)

– ou au contraire, fixer du regard (besoin d’attention)

– bouche qui tète dans le « vide » ou qui tète sa main,

– main(s) qui s’ouvre(nt) et se ferme(nt)


Et si rien ne se passe malgré ces signes :

– agitations,
– corps qui bouge,
– jambes qui commencent à se replier,
– petits bruits plus intenses

Toujours aucune réaction de votre part ?

– pleurs,
– puis pleurs très puissants,
– poings serrés,
– jambes sur le bas du torse (si la raison est la faim ou le mal de ventre),
– visage rouge si pleurs intenses,

Tous les petits tentent une communication avant les pleurs ?

Oui, tous les nouveaux-nés (hors maladie ou handicap lourd ou coma etc. où c’est évidemment bien différent encore).

Bon et, j’en fais quoi moi de cette information ?
Comment je sais ce que le bébé veut et qu’est-ce que ça change d’intervenir avant les pleurs ?
Et puis, si je ne vois pas les signes ?


Comment puis-je utiliser cette information au quotidien ?

Ce que l’on peut faire d’une telle information :

– Comprendre que si l’on intervient avant le stade des pleurs, on peut mettre en place une communication sereine, fluide, qui se déroule sans pleurs journaliers. Évidemment, en cas de douleurs ou de mal-être le bébé pleurera, mais pour toutes autres situations, non, pas forcément… ça prépare une communication future harmonieuse.

– Savoir que lorsque nous sommes fatigués, parents, cette communication fluide, animale, mise en place, sera précieuse, plus encore que tout autre jour.

– Savoir que si ces signes sont ignorés, que l’intervention et le soin se passe lorsque le bébé pleure, alors ces signes seront stoppés, en moyenne, à un mois de vie. Et le petit pleurera directement, puisque son inconscient à compris que c’est ainsi que son environnement répond (survie).


Il ne s’agit pas de culpabiliser qui que ce soit ici, ni de dire que ceci ou cela est mieux, simplement de transmettre une information, et quelques astuces, qui pour le coup, là, peuvent tout changer.

Véritablement. Parce qu’une fois installée, la communication par les pleurs peut durer très longtemps, plus de 3 ans et retarder le moment où le petit apprend à s’exprimer autrement quand il a des besoins primaires (paroles ou LSF = Langue des Signes Française).


Et qu’est-ce que cela change d’intervenir avant les pleurs ?

Agir avant les pleurs de bébé apporte :

– une communication différente

– une fluidité et plus de sérénité

– et il faut le dire, du bien-être des deux côtés

Comment savoir ce que le bébé veut ?

Ok, je le vois tourner la tête, ouvrir les mains, ou téter dans le vide, et ? Et après ? Qu’est-ce que je fais ? Comment agir ?

S’il bouge ses mains et tourne la tête, il met en place un réflexe archaïque, à l’instar des chatons, il cherche à téter, il souhaite manger.

S’il fixe, il appelle et a besoin de contact, d’être dans les bras, parfois ils tendent la main.

Si, dès le départ, il bouge un peu tout son corps et semble aller bien (trait du visages sereins) il y a fort à parier que ce soit le change.


Et si je ne vois rien ? Aucun signe ? La communication n’est plus ?

Oui, bon, si je ne vois pas les signes ou si je ne sais pas trop s’il bouge pour le change ou manger car je n’ai pas vu l’étape des mains avant ?
Bref ! Je suis vannée Ève, si je ne vois rien ?

Déjà, tout est normal et tout va bien, sache-le. Ensuite, dans ce cas, propose à ton petit dès qu’il se réveil de le prendre avec toi, propose-lui à manger très régulièrement (s’il n’a pas faim, il refusera et ne tètera pas), change-le en suivant. On ne voit bien qu’avec le coeur, tu te souviens ? Tu n’as pas besoin de voir chaque signe physiquement, fais toi confiance, propose, devance si ça t’apaise. Un bébé qui ne veut pas, te le fera savoir et là, tu ne pourras que voir.

Et accompagne chaque fois d’un mot simple, nouveau-né juste un mot ou deux.

« Téter » ou « bibi » (et le nom ou surnom de ton petit) ?

« Couche » ?

« Câlinou » (mon préféré hihi)

« fatigué »

Ce sont des exemples, toujours le même mot pour la même situation et les mots s’étofferont par la suite.

Ton amour est le plus important et ça, n’en doute pas, il est là ❤ même tapis loin, au fond d’un gouffre où tu es peut-être, de fatigue ou de tristesse ou de « rien ». Il est toujours là, quelque part et c’est ce qui compte.

Pour finir, deux dernières choses,


Deux petites informations sur la communication

1) Si les bébés pleurent, nouveaux-nés, quand ils ont faim, c’est parce que la faim brûle dans l’estomac. Si tu as déjà eu réellement faim, tu sais, et forcément, c’est si nouveau pour bébé. Là, encore, pas question de culpabiliser, juste de savoir que ce n’est pas « le seul moyen d’expression » qui fait qu’un nouveau-né pleure : c’est la douleur, le mal-être ou la peur (incompréhension, bras dans le vide etc.). Parfois les coliques etc.

Vraiment, chaque humain fait ce qu’il peut, il n’est donc pas question de culpabilité, ça n’aiderait en rien, juste de savoir et de voir ce que l’on veut mettre en place.

2) Et si j’arrive limite, mon bébé commence à gesticuler ? J’ai peur de ne pas avoir le temps de le mettre au sein, de préparer un biberon etc.

Déjà, ce n’est pas grave, il n’y a ni pression à se mettre, ni mort d’homme, tout va bien. Ensuite, une petite astuce consiste à attirer l’attention, surprendre pour que quelques secondes soient suspendues (ça peut suffire pour le sein), une parole enjouée, plus forte que d’ordinaire pour surpendre, le fameux mot « Tété » ou « Bibi », le temps de se mettre en place, un bisous et au moment de calme (par la surprise et l’écoute) lui donner.

S’il faut le temps d’aller préparer un biberon, lui dire « bibi » ou tout autre mot, « faim » par ex puis expliquer ce que tu fais avec des phrases (ça peut le surprendre et faire en sorte que bébé te regarde pour comprendre ce qu’il se joue). Bref, parler, un peu différemment (ton, voix un peu plus forte, riante, joie, sans crier évidemment, juste un peu différemment) tout en faisant (avec bébé dans les bras, si possible). Les bisous aussi surprennent quelques secondes.

Que bébé, nouveau-né, fasse ses siestes là où tu vis la journée, aide grandement.


Bon, bébé pleure, c’est trop tard…

Il pleure, trop tard.
C’est ok, ça arrive, aucun problème, tu verras la fois d’après ou tu proposeras en avance dans le doute et voilà, la vie est faite d’expériences. Accepte dès le début de voir ou non, d’être là ou non, d’être qui tu es et que tu fais de ton mieux, que ce mieux varie chaque jour, ça te fera gagner de précieuses années sans culpabilité permanente. TU FAIS DE TON MIEUX et ce mieux varie avec tes émotions et ta fatigue !
Accepte, tu es humaine. C’est parfait ainsi. Absolument parfait.

La communication est un acte simple in fine, vouloir se comprendre étant la base fondamentale.

Ève et ses 9 nounours qui l’ont oh combien instruite


Ps : Vous avez une autre astuce parentale ici : Comment dormir avec mon nouveau-né ?

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