Comment tomber enceinte ?

tomber enceinte

Tomber enceinte aujourd’hui,

Tomber enceinte hier, aujourd’hui, c’est toujours un peu la même méthode, non ?
Alors, quand tout va bien, oui, évidemment ! Du reste, entre le 17e siècle et aujourd’hui, il y a tout de même quelques différences (qui peuvent entraver ou épauler). C’est parti pour un tour d’horizon 😉
Après ce qui peut empêcher une grossesse, je vous note des astuces qui peuvent la favoriser.



Commençons par le commencement, on parle de tomber enceinte, donc de biologie, de génétique, de rencontre, d’émotions, de généalogie (de l’histoire familiale que vous portez, vous et votre partenaire), d’humains… Bref, de tout sauf d’une commande rapide en ligne !

Vous le savez évidemment, mais dans ce monde pressé et pressant, je crois bon (et important) de le rappeler : vous n’êtes pas une machine et la vie n’est pas une science exacte. Alors si l’on peut danser avec elle, voire mener la danse, on ne peut pas forcément choisir le morceau de musique. Vous comprenez ?
Autant que vous pourrez, j’entends que cela n’est pas forcément simple, tenter de vivre comme avant votre désir, au quotidien, d’être dans le plus de sérénité et de résilience possible. Des mois qui passent, c’est tout à fait normal. À titre indicatif, la moyenne (on parle de moyenne donc ça peut être plus rapide ou plus long, après ça dépend de tas de facteurs) est entre 6 mois et 1 an. La vie prend son temps.

Maintenant, creusons le coeur du sujet.


Bon 1 an OK, mais là nous en sommes plutôt à 1 an et demi et toujours rien ? Des idées ?
Alors, évidemment un blog ne remplacera jamais des diagnostics médicaux, donc déjà, il serait intéressant que vous et votre conjoint vous fassiez des tests, parce que parfois c’est tout simplement biologique et c’est bien de le savoir.

Après, du reste, hors problème médical important, de stérilité, qu’est-ce qui rendre compliqué ou empêcher une grossesse ?


Votre alimentation peut avoir un impact à divers niveaux :
– car le surpoids ou le sous-poids perturbe l’ovulation (et sur ou sous-poids sont parfois liés à des facteurs psychologiques et agissent aussi sur vous et vos hormones)
– puisque les carences en vitamines et nutriments jouent également sur vos hormones et donc sur des ovulations de qualité, des cycles sains (les carences jouent sur tout, sur votre santé aussi, prenez soin de vous)
– les nourritures transformées (sans vitamines) ou les pesticides sur les fruits et légumes, les perturbateurs hormonaux (dans les produits cosmétiques, la nourriture, etc.) sont aussi des grains de sable dans un rouage bien ficelé .


L’exercice physique joue aussi :
– Alors aussi surprenant que cela puisse paraître, trop d’exercices (vraiment trop, je ne vous parle pas de sport 3 ou 4 fois par semaine, ni même d’entraînement pour une compétition), bref si vous faites du sport chaque jour, à haut niveau, pendant plusieurs heures, cela peut (ce n’est pas une obligation) impacter vos cycles, hormones
– Évidement, je le précise, le sport, se sentir bien, être en forme est au contraire très bénéfique pour vous déjà et pour une grossesse, ci-dessus, je vous parle réellement d’excès.


Alors là, si tu veux un conseil plus qu’une astuce, ne prends pas ça à la légère. Vraiment.

De quelles façons le stress (la dépression aussi) peut-il affecter la fertilité :
– en jouant sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), le stress stimule la production d’adrénocorticotrophine (ACTH) par l’hypophyse (c’est dans votre boîte crânienne). Cela conduit à la libération de cortisol par les glandes surrénales. Et trop de cortisol (l’hormone du stress) perturbe grandement le cycle reproducteur (cela interfère avec la production de gonadotrophines (LH et FSH) qui sont des hormones cruciales pour le cycle et donc une bonne ovulation). Le cortisol, peut donc vraiment gêner la survenue d’une grossesse, voire pire, vous tombez enceinte, mais cela se termine toujours (ou souvent) en Fausse Couche (FC).
Dans des cas extrêmes, le stress peut provoquer une aménorrhée hypothalamique, c’est l’arrêt des cycles menstruels (dû à l’altération de la libération de l’hormone gonadotrophine (GnRH)). Donc vraiment, ne prenez pas cela à la légère. Prenez soin de vous, offrez-vous des moments de détente, voire repensez votre vie.
– en jouant sur l’inflammation (et les possibles infections, car l’immunité est moindre avec le stress), l’implantation d’un embryon peut être plus compliquée. Pourquoi ? Parce que si l’inflammation est au niveau de l’utérus par exemple… ça complique tout. Et vous ne le saurez pas forcément,
– après évidemment, il y a aussi que parfois le stress vous met dans un état qui n’est pas compatible avec des rapports réguliers, et sans cela, difficile de tomber enceinte,
– ce fameux cycle de rétroaction négative ! Qu’est-ce-que c’est ? Plus une personne s’inquiète de sa capacité à concevoir, plus cela entraîne du stress et plus, vous l’aurez compris, le stress joue négativement… Le chat qui se mord la queue (je vous note plus bas tout ce qui peut aider).


Le stress dans votre vie, votre histoire, des chocs traumatiques ou vos habitudes peuvent vous amener à consommer de la drogue, à boire de l’alcool ou du café excessivement, à fumer du tabac (on peut le mettre dans les drogues certes), à consommer trop de sucre, à vous enfermer dans le travail ou dans l’exercice physique démesuré ou, au contraire, plus aucun exercice en mangeant très sucré (= prise de poids et donc voir ci-dessus sur ou sous-poids peuvent perturber la venue d’une grossesse).
Toutes ces substances jouent, de façons un peu différentes, sur votre corps et in fine sur les hormones qui permettent une bonne qualité d’ovulation (du coup, l’ovulation sera de moindre qualité) ou sur celle des spermatozoïdes.


Il est indéniable que parfois le problème est totalement physique et nécessite une prise en charge médicale spécifique (reproductive), je ne vais pas être exhaustive, mais on peut par exemple parler de :
– ovaires polykystiques
– utérus inexistant ou malformé
– des adhérences pelviennes dues à des cicatrices (suite à un curetage ou à une opération de l’utérus ou des trompes par exemple) ou dû à des infections,
– troubles hormonaux (à voir là pour la raison, ça peut rejoindre ce qui a été dit plus haut avec le stress, ou pas, les raisons sont diverses)
– insuffisance ovarienne
– maladies sous-jacentes comme des fibromes, l’endométriose, infections sexuellement transmissibles, etc.
et là on pourrait citer beaucoup de possibilités, mais il vaut mieux consulter et mettre les bons mots sur un problème de santé possible


On a tendance à l’oublier, mais ce n’est pas parce que c’est vous, les femmes, qui tombez enceintes, que l‘homme n’a rien à voir dans les problèmes de fertilité. Parfois, cela ajoute et vous cumulez tous les deux des facteurs qui compliquent une possible grossesse, parfois cela vient uniquement de l’homme.

Qu’est-ce qui peut y avoir de leur côté :
qualité des spermatozoïdes évidemment, c’est la première notion à laquelle on pense. Le stress (encore lui !) peut toucher à la qualité du sperme. Il réduit le nombre de spermatozoïdes, altère leur motilité, augmente les anomalies morphologiques, rendant la fécondation plus difficile et augmente les niveaux de radicaux libres dans le corps, etc.
– mais il y a aussi l‘érection possible ou non due à diverses maladies ou à divers mal-être,
– des possibilités biologiques/physiques comme les canaux déférents bouchés, des soucis aux testicules (des infections ou maladies qui ont impacté ces dernières) etc.


Cette notion fait référence à ce qui empêche (ou diminue) la capacité d’un couple à concevoir un enfant ensemble, alors que (et c’est ça qu’il faut comprendre) les deux partenaires du couple sont fertiles (chacun de leur côté c’est ok, mais ensemble non).

C’est assez varié, cette incompatibilité peut être due :
– au mucus cervical qui joue un rôle important dans le transport des spermatozoïdes à travers le col de l’utérus. Il est possible que la particularité du mucus soit néfaste aux spermatozoïdes de votre partenaire (par ex)
– parfois, une incompatibilité entre les groupes sanguins ABO peut poser des problèmes de conception ou des complications pendant la grossesse.
– à la génétique, comme des translocations chromosomiques ou bien encore des incompatibilités Antigènes Leucocytaires Humains (HLA) qui touchent le système immunitaire. Tout cela augmente le risque de fausse couche ou d’infertilité dite « inexpliquée ».
– il existe aussi des réactions immunitaires contre les spermatozoïdes, parfois le système immunitaire de la femme peut réagir aux spermatozoïdes de son partenaire comme s’il s’agissait de corps étrangers.
Niveau immunité si une femme est Rh-négatif (absence de l’antigène Rh sur les globules rouges) et que son partenaire est Rh-positif, il existe un risque que le système immunitaire de la femme développe des anticorps contre les globules rouges Rh-positif du fœtus lors d’une grossesse. Risque faible de nos jours, car c’est su et il existe de quoi prévenir ça avec une injection.


Je termine sur cette notion bien que je ne la trouve pas totalement pertinente. Alors évidemment si vous avez 57 ans et que vous êtes une femme (même si ça joue aussi sur les hommes moins directement), oui, c’est pertinent.
Mais si vous avez entre 35 et 45 ans, il n’est pas certain que cela explique tout. C’est aussi une question de personne, comme la taille, la santé, la reproductivité n’est pas identique pour tous. Il est possible que des femmes entrent en préménopause très tôt et d’autres beaucoup plus tard, que les cycles soient plus rapidement touchés, d’autres pas etc.
Libérez-vous de ce poids de l’âge qui ne fera qu’amener du stress à vos essais. Vous avez vos règles régulièrement, tout semble ok. Parfait ! Soyez confiante.
Et si vous en avez besoin, vous pouvez réaliser une prise de sang dans un premier temps, consulter votre médecin pour voir notamment où vous en êtes au niveau des hormones, vitamines etc. uniquement si vous en ressentez le besoin pour éviter de vous inquiéter. Sinon, laissez du temps au temps au début de vos essais.


Bon, du coup, si vraiment cela prend du temps et que vous commencez à vous poser des questions, en plus de rendez-vous médicaux, vous l’aurez compris, hors problèmes physiques/biologiques qui peuvent nécessités une PMA (Procréation Médicalement Assisté), il y a nombre de petites notions (et même de compléments) qui peuvent épauler et facilité la survenue d’une grossesse.


Tentez d’équilibrer votre alimentation tout en vous FAISANT PLAISIR !!! Attention, si le temps passe vraiment, en plus des consultations, évitez tout ce qui est trop transformé, à éviter aussi les pesticides ou perturbateurs hormonaux.
Pour les pesticides sur les fruits ou légumes, pour en retirer le plus possible, vous pouvez les laver au vinaigre blanc, les laisser tremper 10 ou 15 minutes dans de l’eau avec du bicarbonate de soude et ensuite bien rincé, ou les éplucher, etc. ou encore les faire bouillir puis les mettre dans l’eau froide (pour les légumes par exemple).


Exercez une activité qui vous plaît, qui vous fasse bouger (mouvement corporel, sport en tout genre) ET qui vous plaise vraiment, qui vous fasse du bien. L’idée est de fluidifier vos énergies, de mettre en mouvement le corps (donc la vie), de vous détendre, de vous apaiser, de penser à vous et de vous faire plaisir.


Pour diminuer le stress, tentez de repenser votre vie. Qu’aimerez-vous changer, là, maintenant ? Qu’est-ce qui vous impacte de trop ? Qu’est-ce qui vous stresse comme ça ? Commencez une thérapie pour comprendre ce qui génère le plus de stress dans votre vie et tentez d’y mettre un terme, pour vous autant que pour la grossesse désirée. C’est capital ! Il y a des tas de fuites, petits plaisirs, certains sports, etc. (ça revient à vider des verres d’eau sur un bateau qui coule et ça peut faire tenir un temps) mais avant tout… trouvez l’origine de tout ce stress et modifiez cela, ce qui le provoque, vraiment !
Et si vous êtes angoissée « de caractère », que vous me dites : « Tu comprends Ève, je suis comme ça… », demandez-vous pourquoi vous êtes comme ça et quel soutien peut vous aider à le comprendre ? Ça vient probablement de loin, certes, mais personne n’est angoissé de naissance. Personne. Il y a dû y avoir des évènements perçus par vous bébé/enfant comme traumatisants, ou un quotidien (ancien ou actuel) de petits stress qui passent inaperçus, mais qui en crée un permanent, bref, il y a toujours une origine, toujours !


Pour les problèmes de taux hormonaux, pour celles qui ont réalisé une prise de sang ou simplement si vous souhaitez compléter parce que vous en ressentez le besoin, vous pouvez aussi prendre :
– du Gattilier (appelé aussi vitex agnus castus) qui aide à réguler les niveaux d’œstrogène et de progestérone (à prendre sur 3 mois, chaque jour si vos taux hormonaux sont bas, et seulement avant l’ovulation, mais pas pendant, ni après, si vos taux sont ok et que vous voulez quand même en prendre). Stoppez si vous tombez enceinte,
– de l’huile d’onagre améliore la qualité de la glaire cervicale ainsi que la régulation de la production de prostaglandines, ce qui peut être utile pour les femmes ayant des cycles irréguliers ou souffrant de déséquilibres hormonaux (connus, alors vous pouvez en prendre tous les jours, pas de déséquilibre connu, alors à prendre plutôt après l’ovulation jusqu’aux menstruations). Stoppez si vous êtes enceinte,
– les compléments alimentaires pour favoriser les grossesses qui ont un grand nombre de vitamines. Vérifiez qu’il y a du myo-inositol (aide l’équilibre de l’hormone LH) dedans en plus des vitamines ABCDE (toutes les vitamines B seraient bien, B9 (acide folique) tout le monde y pense, mais les autres sont importantes aussi), des minéraux tels que zinc, magnésium. Gametix F a du myo-inositol par ex, il suffit de regarder sur la notice ou internet, il y en a d’autres.
Vous pouvez aussi regarder s’il y a des Oméga 3 (DHA, EPA) qui peuvent améliorer la fonction ovarienne.
Enfin, certains compléments ont de la coenzyme Q10 (CoQ10) qui est un antioxydant qui améliore la qualité des ovocytes (sinon vous pouvez vous en procurer en plus).


Prenez soin de vous, de votre santé, de votre moral, pour vous-même avant tout (car vous aurez besoin d’énergie pour accompagner votre petit à naître ou un enfant de plus) et surtout parce que vous méritez le meilleur !!!

Si vous croyez en Dieu ou en l’Univers ou en la Vie, comme vous voudrez, tentez d’entrer le plus possible dans la confiance.
Mettez en place des actions, soins, prises de compléments si vous le pensez nécessaire, mais ensuite, ou plutôt dans le même temps, entrez dans la confiance : « Merci pour la vie que je mets au monde ». Parlez au présent, c’est déjà là, puisque dans vos pensées et désirs.

N’oubliez jamais que votre corps est un miracle, qu’il nécessite l’union de milliards de cellules pour vous permettre d’exister ici et maintenant.
La société nous en demande beaucoup, parfois nos familles ascendantes ou descendantes, ou encore nos partenaires, alors vous, s’il vous plaît, soyez douce envers vous-mêmes. Vous êtes puissantes, ne l’oubliez jamais.

Je vous souhaite le meilleur dans votre vie,
À bientôt,
Évenelle

Ps1 : si vous préférez une vidéo, voici des explications en vidéo : https://youtu.be/XFLwXdGknQA
Ps2 : si vous souhaitez en savoir plus sur la parentalité positive et l’inexistence parentale, c’est par ici : https://astucesparentales.com/index.php/2024/08/05/parentalite-positive-et-inexistence-parentale/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut